Histoire de zizi... le phimosis en question.

Publié le 3 Novembre 2015

Ce billet raconte notre expérience. Il ne s'agit que d'un témoignage et nullement de ce qu'il faut faire. La question est épineuse, j'en ai bien conscience. 

 

Depuis que je suis une toute jeune maman, je lis Martin Winckler sur la question du décalottage.

Touche pas à mon prépuce !!! (pas celui du Docteur Winckler hein (celui là j'avais nullement l'intention d'y toucher, il parle de ton drôle hein)

J'ai d'ailleurs un médecin généraliste qui ne m'a jamais stressé avec ça...

Sauf que... 

Quand le Docteur Winckler dit :

Le phimosis, c’est le fait que l’orifice du prépuce est trop serré pour permettre au gland de sortir quand le garçon est en érection. Donc, ça ne peut gêner les garçons qu’à l’âge où ils sont susceptibles d’avoir des rapports sexuels.

 

Il ne prend pas en compte les infections... d'ailleurs il n'en est nullement question dans son article. On en parle un peu ici... en disant qu'il n'y a pas plus d'infection chez les enfants qui décalottent que chez ceux qui ne décalottent pas. Bon ok. Why not. 

L'enfant a eu quelques infections depuis qu'il est né. Peut-être une par an... pas énorme. Pas de quoi s'inquiéter. Même si à chaque fois c'est extrêmement difficile pour lui. 

Les médecins vus alors (toujours des urgentistes ou médecins de garde, parce que ces choses arrivent toujours le week-end ou la nuit, sinon c'est pas drôle) se sont toujours offusqués que l'enfant ne décalotte pas. Et nous ont toujours sommés d'aller voir un urologue.

Mais pour moi l'urologue c'était le mal en personne. Parce que toutes les histoires que j'avais entendu jusque-là (et confirmé par mon généraliste) c'était un décalottage de force. Et ça c'était NON. NIET. JAMAIS DE LA VIE. Donc non on n’irait pas voir d'urologue. 

Mais cet été (l'enfant a alors 8 ans) il y a eu l'Infection (oui avec un grand I). L'enfant hurle en pissant, il pisse du sang, il a de la fièvre. L’enfant perd connaissance en pissant. Mon cœur de mère saigne (j'avais jamais vu mon bébé perdre connaissance).

Les urgences (on est dimanche \o/). Un urgentiste interne (j'adore les internes en vrai. Mais pas celui-là) lui nettoie le gland en passant un coton tige dans son minuscule orifice. L'enfant hurle, pleure, supplie,... (je te raconte ça, mais je n'y étais pas, il était avec son père). Je pense que si j'avais été là, j'aurai hurlé plus fort que l'enfant. L'interne lui donne ENSUITE du protoxyde d'azote (gaz hilarant). APRES hein pas AVANT. J'ai encore des sueurs froides en écrivant ça. 

Je récupère mon grand garçon avec des antibiotiques et consignes de nettoyer le gland au coton tige tous les jours 

Et surtout une visite chez l'urologue le lundi matin. 

Je me sens pas trop le courage de refuser ce rendez-vous. L'enfant souffre trop et j'en ai vraiment marre de le voir souffrir.

Ça fait longtemps que je lui parle de circoncision. Que j'essaie de le préparer à cette question. Parce qu’au fond de moi je ne crois pas au décalottage naturel chez cet enfant.

Lundi matin, direction la clinique, pour voir un urologue qui a prescrit le nettoyage du gland au coton tige. Cette fois ci je serai présente et je ne le laisserai pas faire; J'ai promis à mon garçon que je ne le laisserai pas y toucher (en vrai j'ai super la trouille de la toute-puissance des médecins).

L'urologue en question est absent O_O C'est son collègue qui nous reçoit. 

Il fait allonger l'enfant sur la table. Il regarde son pénis et nous dit "j'y touche pas c'est beaucoup trop douloureux dans l'état". 

AMEN. Je ne l'embrasse pas sur la bouche mais le cœur y est.

On reprend rendez-vous pour dans un mois, pour faire le point. 

Un mois plus tard, on revient, avec un enfant guéri mais un peu fébrile à l'idée qu'on lui fasse mal. Je lui promets pas qu'il n'y touchera pas mais que je ne le laisserai pas lui faire mal 

Bref, l'enfant s'allonge sur la table. Le médecin touche, l'enfant hurle, le médecin dit "Stop j'y touche plus t'inquiète pas" (l'enfant m'avouera plus tard qu'il n'a pas eu mal du tout, juste peur qu'on lui fasse mal). 

Le verdict. Il a juste déroulé le prépuce. Il confirme qu'il s'agit bien d'un phimosis et qu'il ne se réglera pas tout seul (ça on le saura jamais en fait) mais au fond de mon cœur, je le crois, j'ai vu maintes fois ce petit bout et je ne vois pas du tout ce qui pourrait en sortir (au moment des faits l'enfant a 9 ans, et il a déjà maintes fois tiré dessus. J'estime qu'on a laissé sa chance à la nature). 

On accepte donc l'intervention. Mais ô miracle, l'urologue nous parle de plastie prépuciale (autrement dit, une incision du prépuce pour l'élargir). Il nous prévient aussi qu'en cas de d'impossibilité il fera une circoncision. L'enfant qui est tout à fait en âge de comprendre donne son consentement. 

 

L'opération est fixée au 26 octobre. 

To be continued...

Depuis que je suis une toute jeune maman, je lis Martin Winckler sur la question du décalottage.

Touche pas à mon prépuce !!! (pas celui du Docteur Winckler hein (celui là j'avais nullement l'intention d'y toucher, il parle de son drôle hein)

Il est mon maître en matière de médecine.

J'ai d'ailleurs un médecin généraliste qui ne m'a jamais stressé avec ça...

Sauf que... 

Quand le Docteur Winckler dit :

Le phimosis, c’est le fait que l’orifice du prépuce est trop serré pour permettre au gland de sortir quand le garçon est en érection. Donc, ça ne peut gêner les garçons qu’à l’âge où ils sont susceptibles d’avoir des rapports sexuels.

 

Il ne prend pas en compte les infections... d'ailleurs il n'en est nullement question dans son article. On en parle un peu ici... en disant qu'il n'y a pas plus d'infection chez les enfants qui décalottent que chez ceux qui ne décalottent pas. Bon ok. Why not. 

L'enfant a eu quelques infections depuis qu'il est né. Peut-être une par an... pas énorme. Pas de quoi s'inquiéter. Même si à chaque fois c'est extrêmement difficile pour lui. 

Les médecins vus alors (toujours des urgentistes ou médecins de garde, parce que ces choses arrivent toujours le week-end ou la nuit, sinon c'est pas drôle) se sont toujours offusqués que l'enfant ne décalotte pas. Et nous ont toujours sommés d'aller voir un urologue.

Mais pour moi l'urologue c'était le mal en personne. Parce que toutes les histoires que j'avais entendu jusque-là (et confirmé par mon généraliste) c'était un décalottage de force. Et ça c'était NON. NIET. JAMAIS DE LA VIE. Donc non on n’irait pas voir d'urologue. 

Mais cet été (l'enfant a alors 8 ans) il y a eu l'Infection (oui avec un grand I). L'enfant hurle en pissant, il pisse du sang, il a de la fièvre. L’enfant perd connaissance en pissant. Mon cœur de mère saigne.

Les urgences (on est dimanche \o/). Un urgentiste interne (j'adore les internes en vrai. Mais pas celui-là) lui nettoie le gland en passant un coton tige dans son minuscule orifice. L'enfant hurle, pleure, supplie,... (je te raconte ça, mais je n'y étais pas, il était avec son père). Je pense que si j'avais été là, j'aurai hurlé plus fort que l'enfant). L'interne lui donne ENSUITE du protoxyde d'azote (gaz hilarant). APRES hein pas AVANT. J'ai encore des sueurs froides en écrivant ça. 

Je récupère mon grand garçon avec des antibiotiques et consignes de nettoyer le gland au coton tige tous les jours 

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Et surtout une visite chez l'urologue le lundi matin. 

Je me sens pas trop le courage de refuser ce rendez-vous. L'enfant souffre trop et j'en ai vraiment marre de le voir souffrir.

Ça fait longtemps que je lui parle de circoncision. Que j'essaie de le préparer à cette question. Parce qu’au fond de moi je ne crois pas au décalottage naturel chez cet enfant.

Lundi matin, direction la clinique, pour voir un urologue qui a prescrit le nettoyage du gland au coton tige. Cette fois ci je serai présente et je ne le laisserai pas faire; J'ai promis à mon garçon que je ne le laisserai pas y toucher (en vrai j'ai super la trouille de la toute-puissance des médecins).

L'urologue en question est absent O_O C'est son collègue qui nous reçoit. 

Il fait allonger l'enfant sur la table. Il regarde son pénis et nous dit "j'y touche pas c'est beaucoup trop douloureux dans l'état". 

AMEN. Je ne l'embrasse pas sur la bouche mais le cœur y est.

On reprend rendez-vous pour dans un mois, pour faire le point. 

Un mois plus tard, on revient, avec un enfant guéri mais un peu fébrile à l'idée qu'on lui fasse mal (la zone est devenue sensible). Je lui promets pas qu'il n'y touchera pas mais que je ne le laisserai pas lui faire mal 

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Bref, l'enfant s'allonge sur la table. Le médecin touche, l'enfant hurle, le médecin dit "Stop j'y touche plus t'inquiète pas" (l'enfant m'avouera plus tard qu'il n'a pas eu mal du tout, juste peur qu'on lui fasse mal). 

Le verdict. Il a juste déroulé le prépuce. Il confirme qu'il s'agit bien d'un phimosis et qu'il ne se réglera pas tout seul (ça on le saura jamais en fait) mais au fond de mon cœur, je le crois, j'ai vu maintes fois ce petit bout et je ne vois pas du tout ce qui pourrait en sortir (au moment des faits l'enfant a 9 ans, et il a déjà maintes fois tiré dessus. J'estime qu'on a laissé sa chance à la nature). 

On accepte donc l'intervention. Mais ô miracle, l'urologue nous parle de plastie prépuciale (autrement dit, une incision du prépuce pour l'élargir). Il nous prévient aussi qu'en cas de d'impossibilité il fera une circoncision. L'enfant qui est tout à fait en âge de comprendre donne son consentement. 

 

L'opération est fixée au 26 octobre. 

To be continued...

Rédigé par A L I

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