L'allaitement : un sevrage en douceur
Publié le 10 Décembre 2010
Je ne sais pas pourquoi j'avais intitulé mon dernier article sur l'allaitement "le sevrage" parce que c'était il y a 2 mois.
Pour celles que le sujet intéresse (j'ai l'impression d'avoir écrit un roman à ce propos) c'est là : chapitre 1, chapitre 2, chapitre 3, chapitre 4, chapitre 5, chapitre 6. Bah ouai, c'est bien ce que je pensais... un vrai roman.
Bref là, sans mentir, je pense que nous y sommes.
Encore une fois, je ne m'étais pas fixé de date. J'avais juste très envie d'aller jusqu'à 1 an. Bon il semble qu'on ait fait un peu de rab... Highlander va avoir 14 mois dans 15 jours.
Pourquoi la fin vas tu me dire ? Ce que je souhaitais se réalise en fait. C'est lui qui a décidé que c'était la fin (c'est quoi c'te baraque ou ce sont les gosses qui décident ?)
Ça fait déjà quelques temps qu'il refusait le sein de 16 h (je l'allaitais le matin et à 16 h, parce que le soir je travaille souvent). Quand je dis qu'il refusait, c'est qu'il détournait carrèment la tête. Puis la semaine dernière, j'ai stoppé la tétée de nuit (celle de 2 h) en pensant à la personne qui allait me remplacer pendant mon déplacement en région parisienne, qui n'était pas dotée des mêmes attributs que moi. Je voulais voir si on pouvait rendormir cette bête sans la nourrir. La réponse est oui. Bonne nouvelle (pas pour Monsieur Ali... hihihihi).
Et oui voilà ce que je redoutais est arrivé ce matin. Il a refusé le sein à 6 h. Niet. Il pleurait et détournait la tête.
Alors évidemment je re-essaierai demain matin (je ne m'avoue pas vaincu aussi vite). Mais quand même ça sent la fin non... ? Faut dire que 3 jours et 3 nuits sans téter... ça n'a pas aidé. Bon aller, il a 13 mois et demi, on va pas en faire une maladie hein. Et puis je te cache pas que je serai pas contre un petit verre (ou 3) de bon vin pour Noël. Finalement ça tomberait pile poil nickel.
Sinon que dire de mon ressenti sur mon allaitement longue durée (on peut parler de longue durée là non ?) Je suis contente, voir même fière. Fière d'avoir été très persévérante au début, de m'être prouvé à moi même que "quand on veut, on peut". Et finalement, ça a été super facile.
J'ai adoré allaiter (et dieu sait si j'avais pas aimé ça pour le Chameau).
Ce sevrage en douceur est idéal pour ne pas avoir trop mal au coeur. Ca se fait (ou s'est fait) progressivement. Finalement, s'il refuse le sein demain matin, ça sera peut-être bien comme ça. Je n'aurais pas eu à me dire "c'est la dernière fois".
Mon bébé grandit. Il devient indépendant. Rha c'est dur quand même...